Lénine ne m’en voudra pas de le mettre sur le même plan qu’un banc public ou une pendule, objets honorables et utiles entre tous. Il m’en voudra peut-être de l’exposer en mauvaise compagnie : avec Dzerjinski, de sinistre mémoire. Dzerjinski, à Moscou, a quitté la Loubianka pour finir ses jours dans le cimetière des statues. Krasnoïarsk garde tout son passé. Et moi, je m’en casse la figure sur une plaque de verglas.
J’ai, à ma grande honte, demandé aux passants qui était Astafiev : un écrivain. Un grand écrivain. Bien.
Mais c’est seule que j’ai reconnu un coq, un gigantesque coq, près des théâtres
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