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Par les rues

mardi 4 mars 2008

Sortant de la gare  , je remonte l’une des trois grandes grandes grandes rues de Krasnoïarsk, je ne sais plus si c’est la rue Lénine, la rue Karl Marx ou la perspective de la Paix - la paix ne restant en tout lieu qu’une perspective. Je tombe sur des nains de jardins, européens pour les uns, asiatiques pour les autres. Puis sur un jardin sans nains, mais avec des jardinières affairées à des plantations.

Je coupe la rue Robespierre - à Paris, pas de rue Robespierre. Danton, oui. Robespierre, non. Vous pouvez vérifier par vous-même :

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Je coupe aussi, pour l’emprunter, la rue de la Dictature du Prolétariat. Krasnoïarsk affiche parfois les traces de la valse des étiquettes des rues : la Grande Rue, XVIIIe siècle, est devenue Rue du Dimanche au XIXe, puis rue des Soviétiques en 1924, avant de se transformer en Perspective Staline (sans date), puis, enfin, en 1961, en Perspective de la Paix. La Dictature du Prolétariat serait-elle indémodable ?

Beaucoup d’espace ici aussi, et toujours ce ciel bleu, cette lumière rasante. Des immeubles ont été repeints dans des teintes flamboyantes ; les maisons anciennes - choyées, muséifiées, officialisées, ont des couleurs passées, usées, cérusées. Des chantiers partout, des grues, des réhabilitations.

Couleurs pastel