----- Original Message
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From: picabiette
To: Cathbleue
Sent: Saturday, May 03, 2003 1:45 PM
Subject: Arsenic et capital
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J'ai eu les
sous ! Merci de ta générosité extrême !
Pour ne pas tout dépenser tout de suite, j'en ai investi une partie
dans le capital de "Tchita-Nertschinsk", "Chemin de fer et
mines".
Enfin une bonne affaire, un emprunt russe.
Me voici donc partie prenante dans l'exploitation de la sperrylite, qui
"est un arseniure naturel de platine, de formule chimique PtAs2,
qui contient principalement du platine et de l’arsenic, avec un peu
de rhodium et quelquefois de l’étain et des traces de fer,
de cuivre et d’antimoine. Sa structure cristalline, analogue à
celle de la pyrite, appartient au système cubique. La sperrylite
est toujours cristallisée et se présente le plus souvent sous
la forme de cubes, très durs, de couleur blanc étain."
Et dans celle de la lollingite (voir plus bas : tout sur la lollingite).
Et dans celle de la nertchinskite, qui est un genre d'aigue-marine.
Rien que du sérieux. Je deviens très raisonnable, n'est-ce
pas ?
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La preuve de
mon investissement dans le capital de la Tchita-Nertschinsk Co, et un exemplaire
de mes nouvelles richesses (aigue-marine).
Picab'
"La
löllingite, de formule chimique FeAs2, est un diarséniure
de fer du groupe de la pyrite. Elle est composée de 27,2 p. 100
de fer, de 72,8 p. 100 d’arsenic et d’un peu de soufre et
d’antimoine. La löllingite forme un sous-groupe qui correspond
aux diarséniures de fer, de nickel et de cobalt et cristallisant
dans le système orthorhombique. Sa structure cristalline est analogue
à celle de la marcassite et le minéral se présente
le plus souvent sous forme de prismes, rarement en masse homogène.
Comme la plupart des minéraux du groupe de la pyrite, la löllingite
montre une dureté élevée pour un sulfure (5,5), une
absence de clivage parfait, et possède une faible conductibilité
thermique. De couleur blanc argent à gris acier, elle ressemble
beaucoup au mispickel (arsénopyrite) dont elle se différencie
par sa densité et sa fusion plus aisée au chalumeau. En
tube de verre fermé, si la teneur en soufre n’est pas trop
élevée, la löllingite ne donne qu’un sublimé
noir d’arsenic. Elle est soluble dans HNO3 avec dégagement
d’As2O3. La löllingite se rencontre dans les filons hydrothermaux
et les gîtes métasomatiques en association avec le mispickel,
des sulfures de cuivre, des arséniures de cobalt, de la calcite,
de la sidérite et du quartz. Elle se décompose par oxydation
en scorodite et plus rarement en pharmacosidérite ou en symplésite.
La richesse en arsenic de la löllingite en fait un important minerai
d’arsenic." (je cite une grande encyclopédie)". |