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Original Message -----
From: Cathbleue
To: Picabiette
Sent: Monday, April 07, 2003 9:21 PM
Subject: 100 toi, rien que du mouron
Tu es décidée à me faire du mouron à revendre.
Si c'est cela le petit commerce que tu me proposes, en ben, pas question
de fabriquer du mouron. Tu me vois en shampouinneuse ? Tu ne deviendrais
pas un peu toc-toc ?
... comme on se fait des cheveux, blancs bien entendu, puisque le
"mouron" est un cheveu ou une touffe de poils en argot. Se faire
du mouron, c'est donc se faire du souci .
J'imagine
maintenant bien pire que la cheville foulée à cause du marche-pied
de guingois.
J'en viens
à penser que tu es enfermée dans une conserve en verre (dans
laquelle il y aurait eu quelque jour avant du foie gras du Gers). Tu dois
littéralement fondre dans les odeurs de ce bocal !
Et j'imagine
que tu étouffes et que clairement tu ne sais comment t'en sortir.
Ou alors
que tu t'es subitement éprise d'un russe acheteur liquides ou d'un
russe qui faisait les 100 pas dans les couloirs du train.
Cette solution est de loin la plus optimiste. Je préfère
te savoir te pâmer dans les bras de cet homme russe qu'à
l'hôpital avec une bandelette autour du pied ou même pire
autour du visage.
J'ai même
fait un terrible cauchemar à cause de ces bandelettes.
J'ai pu en conserver quelques images.
Regarde c'est terrible.
p.s
: Cependant, si les expressions "se faire du mouron" et "se
faire des cheveux" sont équivalentes, on ne dira jamais "couper
les mourons en quatre" pour dire que l'on est pointilleux (couper
les cheveux en quatre est l'expression consacrée) ou "avoir
un mouron sur la langue" pour dire que l'on a un défaut de
prononciation ! Il faudra que je pense à le dire à
Marlou du Monde.fr
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