C’est encore tôt. Sur Tverskaïa, tout est fermé. L’immeuble des Izvestia n’est plus l’immeuble des Izvestia, mais celui de l’Investbank. Ah ! Le changement est de taille !
Il pleuviote. J’avise un hôtel "Versailles". Je médite sur les chaussures à talons et les bottes brodées des vitrines. Je repère le dernier Akounine - celui que lisait Arseniev, il y a si longtemps, si loin - dans la grande librairie. L’épicerie Elisséiev s’apprête à ouvrir les portes. Il fait trois degrés. Et je marche, je marche dans mes bottes de fermière.