Couplets de l’est lointain, chanson populaire.
Mâle version soviétique, si ça vous chante ! | Ou par "la" Kobaleva (1938) |
Le musée ne pouvait ignorer les Russes ! Dès 1910, la belle maison blanche et verte de Mouraviova était la "douma". Ce n’est pas vieux, Khabarovsk : ville fondée en 1858. Ce qui ne signifie pas qu’il ne s’y passait rien avant. Mais ainsi va la Russie : très administrée. Une ville est une ville, un territoire un territoire, une république une république. Les Russes ont apporté leurs broderies, leurs meubles, leurs savoir-faire de Carélie ou du Caucase, leur "krassnii ougol" (le "beau coin" : dans un coin de la pièce, les icônes, les objets précieux), leurs photos. Leurs classes sociales, paysans, fonctionnaires. Leurs rien du tout - mais les rien du tout, le musée ne les mentionne pas.
Il est midi, dans le "bureau du fonctionnaire" la gardienne se refait une beauté, une lichette de rouge à lèvres. Le patron n’est pas là...
Au dernier étage du musée, le diaporama : une bataille. Ne me demandez pas laquelle. C’était peut-être avec les Chinois, ou les Japonais. Ou entre Russes. D’un "réalisme (socialiste)" saisissant.
- Diaporama