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Lever de soleil

mardi 4 mars 2008

Arrivée à 10 h 31 heure locale à Krasnoïarsk. Le décalage horaire ne sera plus que de quatre heures. C’est toujours l’Asie.

Réveil matinal, grignotage de poisson. C’est étonnant ce que l’on devient caméléon en voyage. A Paris, on ne me ferait pas manger du poisson fumé au petit déjeuner. Encore moins avec des cornichons et du café au lait. Constantin revient à la charge : qu’est-ce qu’on pense des Russes, à Paris ? Que dire ? Qu’en fait de Russes, les Français ont réussi à mémoriser le nom de Poutine ; pour Medvedev ça sera déjà plus difficile.

La forêt se fait plus éparse. On traverse des plaines plates comme des limandes, des villages de datchas.

A l’arrivée à Krasnoïarsk, Constantin sort sa chapka : ciel, un monument, carrément. Mais un monument très seyant, sur ces yeux clairs aux paupières lourdes. Il me glisse : "Dites en France que dans l’armée russe, on a du savoir-vivre". C’est dit.

Irkoutsk-Krasnoïarsk
Le pays natal

Je l’aime, mon pays, d’un amour si puissant
Que la froide raison ne le pourrait comprendre,
Car ni la gloire, acquise au prix de notre sang,
Ni l’orgueil confiant, ni les vieilles légendes
Ne peuvent m’inspirer de rêves apaisants.
Mais sans savoir pourquoi, seuls cependant m’émeuvent

Les steppes, leur silence étrange et souverain,
Les ondulations de ces forêts sans fin
Et pareil à la mer, l’estuaire des fleuves.

Lermontov, 1839