On quitte les montagnes de Oulan-Oudé. Arrêts dans de petites gares. La voie suit la Selenga, puis la traverse. C’est le bazar dans le wagon, il fait une chaleur terrible, tout le monde traîne en savates et pyjama, grignote, boit, dort. On bouquine, on joue aux cartes. Je file au restaurant, seule cliente encore, soupe, salade.
Il n’y a plus qu’à coller le nez sur la vitre pour voir défiler le paysage.